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10 mai 2005  | CHINE | © club des 4
  Rue du quartier Mandchou   
  10 mai 2005  | Pékin  CHINE

Ahhhhhh, la CHINE…
Ça y est, nous sommes à Pékin, en Chine.
Un guichet de l’aéroport nous indique un hôtel, on consulte le plan, il est en plein centre, on parle chinois comme eux en anglais, on rit ensemble et l’on arrive finalement à réserver une chambre pour quatre. On se fait écrire le nom dudit hôtel sur un bout de papier ainsi que l’adresse en chinois, ici, les chauffeurs de taxi ne parlent pas un mot d’anglais (comme en Thaïlande d’ailleurs) et notre petit bout de papier nous sauve.
Radio en chinois à fond, dans le taxi, on approche du cœur de la ville. Des vélos partout, mais aussi des voitures… C’est la foire… On est collé à la fenêtre.
« Regarde ça ! Et ici, tu as vu les gens qui font du Thaï Chi… »
— Là le panneau, là les engins à trois roues et là…
« Quoi là… ? »
—Eh bien regarde, là le palais, les jardins…
« Wahou... »

Vous l’aurez compris, on est tout de suite sous le charme. Plutôt qu’un nouveau pays, nous avons l’impression d’atterrir sur une autre planète. Ni hao Pékin !
Le taxi se perd, il ne trouve pas l’hôtel, il se renseigne et l’on prend une petite rue où d’ailleurs en voiture, on ne passe pas vraiment… Des gens partout, des vélos, des vendeurs de je ne sais quoi qui sont directement sur le sol, la rue se resserre, et nous trouvons l’hôtel. On palabre un peu, toujours en chinois bien sûr (enfin, surtout avec les mains) et l’on visite la chambre avec vue sur les toits gris. Ici, tout est gris avec un peu de rouge… La chambre est grande et pas chère, de plus il est huit heures du matin, on n’a pas dormi dans l’avion et ça ira très bien…
10 mai 2005  | CHINE | © club des 4
  Hutong la nuit  





J’ai faim !
On se repose un peu et hop, premier petit resto dans notre quartier, très… comment dire… chinois. On s’installe et sur le menu, en face des hiéroglyphes, on reconnaît des chiffres… c’est sympa, déjà. Pour les chiffres, on comprend, mais pour les hiéroglyphes, on galère un peu (cela dit, c’est très joli, mais pour faire son choix !). Notre charmante hôtesse nous tend un bout de papier sur lequel figurent les mots bœuf, porc, poulet et riz. Ça y est, on comprend le chinois, surtout quand c’est écrit en… anglais.
On commande le tout et après avoir goûté le bœuf, le porc, le poulet et le riz, on rigole et surtout on se dit que ça ne va pas être facile pour manger ici… Arg.
Le soir, on mange dans la chambre,
après quelques courses dans les magasins du coin. En fait, tu rentres et tu sors seulement avec… une bouteille d’eau, car rien ne nous fait envie, je vous l’avais bien dit, on est sur une autre planète.
10 mai 2005  | CHINE | © club des 4
  Spécialité de la rue  





11 mai 2005  | CHINE | © club des 4
11 mai 2005  | CHINE | © club des 4
  Montage d'un siège enfant  
  Il est où le nôtre ?  
 11 mai 2005  | Pékin  CHINE

En route, la troupe !
Génial, un plan en écriture romaine et chinoise… Je crois qu‘il y a un Bon Dieu… mais on le perdra deux jours après… pour le Bon Dieu, je n’ai rien dit. Donc avec ce fameux plan, on indique une rue à un taxi pour acheter des vélos, et il bouge la tête de haut en bas…
« Il a dit oui, je t’assure, il a dit oui. »
En route, on lui indique que l’on cherche un Magasin d’État pour acheter un vélo. Il nous sourit, et ici quand les gens sourient, ça veut dire qu’ils n’ont rien compris. Idée ! Dans le Guide du Routard page 98 (rires), il y a quelques mots de chinois, " Shangdian " (magasin) et " Zixingché " (bicyclette)… Ça y est, son visage s’éclaire et il nous répond qu’il a compris (pour la réponse, on ne l’écrit pas, mais c’était très bien dit). Nous voici donc dans un Magasin dÉtat (ça en jette), pour choisir notre vélo. Il y a tous les modèles, toutes les couleurs (rose, bleu ou noir !). Nous optons pour des modèles chinois, je veux dire par là : les moins chers, simples, pratiques, sans fioritures et surtout sans lumières, mais rose pour les filles ! Le temps de dire « ouf » et les sièges enfants sont montés à l’arrière de nos magnifiques montures. Passage à la caisse, et nous voilà allégés de 82 € pour les deux vélos accessoirisés !





 11 mai 2005  | Pékin  CHINE
Premiers coups de pédales
On enfourche nos petites reines et au bout de la rue : la Place Tian An Men. L’effet sur les adultes est fulgurant. Être en vélo, sous le grand portrait de Mao entre la Cité Interdite et Tian An Men quelle émotion ! Encore une image qui restera gravée dans notre mémoire.
La foule est dense, ce sont surtout des Chinois qui voyagent en groupe. De les voir bien rangés suivre le drapeau du guide, tous coiffés de la même casquette, nous fait un peu rire, je l’avoue. Les enfants sont fous de joie, assis tranquilles à l’arrière pendant que nous pédalons à travers les rues de la ville. C’est un vrai bonheur, le sourire reste accroché sur nos lèvres et dire que le séjour ne fait que commencer.
11 mai 2005  | CHINE | © club des 4
  Feux vélos  


11 mai 2005  | CHINE | © club des 4
  Place Tian an men  


11 mai 2005  | CHINE | © club des 4
  Prêts pour les JO  





12 mai 2005  | CHINE | © club des 4
  Quatre portes de Hutongs 

 12 mai 2005  | Pékin  CHINE

Les Hutongs
Nos coups de pédales nous conduisent dans les vieux quartiers de Pékin : les Hutongs. Petites maisons entourées de murs où tout est gris et rouge. Si les Frères Ripolin nous lisent, il y a un énorme marché pour la peinture extérieure… couleur bien sûr.
Les habitants nous regardent avec un étonnement non dissimulé. Blancs, avec deux enfants blonds, nous sommes de vrais extra-terrestres !
Les échoppes se succèdent, boucheries exhibant la viande à l’extérieur (ouhhh), petits commerces de je ne sais quoi, réparateurs de vélos directement sur le trottoir, marchands de volailles vivantes bien sûr, vendeurs de plats chinois à la vapeur, barbecues de fortune pour cuire des brochettes. Ici, tout se vend et tout s’achète dans la rue, souvent à même le sol.
Le contraste est incroyable avec le centre moderne, ses grands magasins, ses rues piétonnes et ses chinois branchés… La Chine bouge, les gars, la Chine bouge… Mais il y a deux vitesses.
Au fait, nos vélos aussi bougent.




Moins un
« Maman, il manque un vélo ! » Eh oui, après juste deux jours, on nous vole le vélo des filles... dans l’un de ces quartiers chics. Cinq minutes d’hésitation et en route, les garçons en vélo, les filles en taxi, direction le magasin pour en acquérir un autre. Un quart d’heure plus tard, les filles étaient de nouveau en vélo. Ils sont efficaces ces Chinois. Finie la couleur rose trop voyante et bonjour le noir. Notre vendeur nous indique que nos antivols sont plus VOL que ANTI. Notre choix se porte donc sur un nouveau modèle costaud du type chaîne avec énorme cadenas. On ne va quand même pas acheter des vélos pour tout Pékin, non mais !
Racheter des vélos, non, mais réparer les pneus oui ! Car bien sûr, une petite crevaison ça ne fait de mal à personne… Et surtout pas aux petits réparateurs du coin, toujours dispo !
12 mai 2005  | CHINE | © club des 4
  Crevaison  




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